< back

J.C. is not afraid of the dark.
It is where he needs to travel.
He digs increasingly deeper into the “dark night of the soul”.
He can see in the dark.
Ever trespassing what is most taboo to most. The darkness that allows anonymity. Faceless even to each other.
His work fed on the risk of not always respecting that anonymity. The hidden camera in the paper bag in the brothels, the mystery of a hidden camera in his nude body, when he engaged - or not - in the activities he was surrounded by.
This work neither erotic or pornographic.
No judgment, no shock, no mockery
He accepts any form of sexuality w/o question,
the struggle in the photos – the bodies piled
into one body,
the need for punishment, the search for some kind of redemption in the dark skanky cellars covered with cum and condoms and piss and blood.
One night at the Hellfire I suddenly realized
that there was nothing erotic or exotic in this cave –
it was more like a mall in New Jersey – mundanity
like violence.
Sex clubs allow choice – in the brothel the woman has no choice, the choice is in the hands of the johns and the pockets of the pimps.
The Man hooked up still maintains a choice
even if he has lost that notion; even if driven
by powers he can no longer name.
An Inferno but sometimes the
pictures come closer to a notion
of heaven – the orange turns gold. Man’s crawling in the bottom to search for
some way to feel thru all the numbness,
some way to connect even within
the strictest construct.
Masters + Slaves never have names.

Nan Goldin
----------------------------------------------------------------------------------
J. C. n’a pas peur de l’obscurité.
C’est là qu’il doit voyager.
Il s’enfonce de plus en plus loin dans « la nuit noire de l’âme ».
Il voit dans l’obscurité.
Pénétrant toujours les tabous les plus inviolables. L’obscurité qui permet l’anonymat. Sans visage même l’un pour l’autre.
Son travail se nourrit du risque, même celui de transgresser parfois cet anonymat. L’appareil-photo caché dans un sac en papier dans les bordels, le mystère de l’appareil caché dans son corps nu quand il est engag鬗ou non—dans les activités dont il est entouré.
Ce travail, ni érotique ni pornographique.
Aucun jugement, aucun choc, aucune moquerie.
Toutes les formes de sexualité, il les acceptent sans question,
la lutte dans les photos—les corps entassés
dans un seul corps,
le besoin de punir, la recherche de quelque
rédemption dans les sous-sols crasseux couverts de semence,
de capotes, de pisse et de sang.
Une nuit au Hellfire Club je me suis rendu compte subitement
qu’il n’y avait rien d’érotique ni d’exotique dans cette cave—
c’était plutôt comme un centre commercial de New Jersey—la banalité
comme la violence.
On peut choisir dans les clubs échangistes—au bordel la femme n’a pas de choix, le choix, il est dans les mains des michetons et
les poches des macs.
L’Homme ligoté a toujours un choix
même s’il en a perdu la notion; même possédé
par des forces qu’il ne peut plus nommer.
Un Enfer, mais parfois les photos se rapprochent d’une idée
du paradis—l’orange se transforme en or.
L’homme rampant dans les bas-fonds à la recherche
d’un moyen de sentir sous cette torpeur,
d’un moyen d’être relié même dans
la construction mentale la plus absolue.
Les Maîtres et les Esclaves n’ont jamais de nom.


Translated by Robert Bononno